le CLA et le oeuvres sociales!!!!

Le CLA s’interroge sur le sort des 1200 milliards de centimes

le 11.11.12 | 10h00 Réagissez

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Le montant de 819 milliards de centimes avancé par la commission nationale est en dessous du montant réel accumulé depuis 2010 et qui, selon nos calculs, s’élève à 2000 milliards de centimes», dénonce le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dans un communiqué rendu public.


Ce syndicat s’interroge sur le sort des 1200 milliards de centimes, appelant ainsi la communauté éducative à se mobiliser pour arrêter ce que ce syndicat qualifie de «bradage». Le CLA lance un appel aux travailleurs de l’éducation pour demander à nouveau la décentralisation de la gestion de leur argent. Dans ce communiqué, le CLA critique le travail de la commission nationale s’occupant de la gestion des œuvres sociales et les commissions de wilaya y afférentes. Le CLA rappelle que l’objectif de ces commissions est de faire l’inventaire de gestion des œuvres sociales et d’utiliser les 2000 milliards de centimes dans la réalisation d’hôpitaux et de centres de vacances au profit des travailleurs de l’éducation.

Le CLA réitère que le rôle de ces commissions consiste surtout à «dévoiler les différentes opérations de corruption et en même temps condamner leurs auteurs». C’est pourquoi le CLA considère que les objectifs de ces commissions, désignées pourtant démocratiquement, ne sont pas atteints. «Est-il logique de faire un crédit sans intérêt pour l’achat d’un véhicule ou d’un logement quand le FNPOS fait un don avec le même montant ?», se demande le CLA. Cette structure syndicale considère également illogique l’octroi de la prime de départ à la retraite à ceux qui ont accompli leurs années de service, tout en excluant les départs à la retraite anticipée ou proportionnelle. Le CLA révèle d’autres anomalies dans la gestion des œuvres sociales, objet de discorde depuis des années. Ce syndicat estime que l’argent réservé au fonctionnement de la commission nationale et des commissions de wilaya n’est pas justifié, soit 160 milliards de centimes de dépense. 


Djedjiga Rahmani